En production

  • Réalisation

    Élie Grappe

  • Scénario

    Élie Grappe
    Victor Jestin

  • Production

    Les Films Pelléas
    PointProd

Belle-Île

Élie Grappe
coécrit avec Victor Jestin

Après son premier film remarqué à la Semaine de la critique de Cannes en 2021, « Olga », l’auteur-réalisateur Élie Grappe est venu au Groupe Ouest dans le cadre de la Sélection Annuelle, accompagné du romancier et scénariste Victor Jestin,  développer son second long-métrage, « Belle-Île ».

Synopsis

Un après-midi d’août 1934, cinquante- six garçons s’évadent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle- Île-en-Mer. Ils se dispersent sur l’île. Dépassée, la colonie offre vingt francs à quiconque ramènera un fugitif. Locaux, pêcheurs, touristes, tout le monde se joint à la chasse…
« Belle-Île » est un long-métrage de fiction, inspiré du fait réel.

© Brigitte Bouillot
© Brigitte Bouillot
© Brigitte Bouillot
© Brigitte Bouillot
© Brigitte Bouillot
© Brigitte Bouillot

Intentions

Qu’est-ce qui a bien pu animer les âmes de Belle-Île durant ces quelques heures ? La peur, l’appât de la prime, l’excitation ? Pendant cette « chasse à l’enfant », après quoi courait-on vraiment ?

À travers le microcosme de l’île, nous voulons explorer les rapports de prédation qui irriguent une société, et ce qu’une crise collective provoque dans nos comportements.

C’est aussi un film de révolte : chasseurs ou chassés, tous nos protagonistes sont pris dans des injonctions sociales qui pèsent sur eux et que la traque dévoile. Leurs parcours sont comme autant de « sorties de route », d’émancipations heureuses ou tragiques.

On est peu avant les congés payés, après le krach de 1929 et la Grande Guerre. C’est l’année des ligues d’extrême-droite, d’une collision entre revendications sociales et idéologies réactionnaires. Cette « chasse à l’enfant » tire une radiographie de ce contexte, et c’est sa résonance contemporaine qui nous frappe.

Un film de...