Fred Nicolas

Entre 1995 et 2010, Fred Nicolas a été l’assistant de nombreux cinéastes dont Robert Guédiguian, Erick Zonca, Arnaud Despleschin, Pierre Salvadori, Manuel Pradal, Brigitte Roüan, Agnès Merlet, ou Marina De Van.

Il a réalisé plusieurs court-métrages et documentaires dont « Rouge Bandit » (56′ – 2009 – Sycomore Films), consacré à Charlie Bauer. « Max & Lenny » son premier long-métrage, avec Camélia Pand’or et Jisca Kalvanda, est sorti en salles le 18 février 2015 (85’ – Chaz Productions). Le scénario co-écrit avec François Bégaudeau a obtenu l’Avance Sur Recettes du CNC et le prix de la Fondation Gan pour le Cinéma en 2012. En octobre 2014, Jisca Kalvanda obtient le Prix d’Interprétation Féminine au Festival International du Film de Saint-Jean-De-Luz pour le rôle de Max.

À partir de janvier 2015, Fred Nicolas écrit son deuxième long-métrage « Bandit Rouge », à nouveau avec François Bégaudeau et accompagné par le Groupe Ouest, ainsi que dans le cadre de LA SÉLECTION en 2016, évènement co-créé par le Groupe Ouest et la Fondation Gan pour le Cinéma.

Les auteur.e.s de la Sélection Annuelle 2015 Soussaba Cissé, Massoud Bakhshi et Alfredo Covelli, avec Fred Nicolas en arrière-plan, à Plounéour-Brignogan. © Fred Nicolas

Bandit Rouge

Sélection Annuelle 2015, La Sélection 2016

Marseille 1960.

Charlie, vingt ans, est en conflit avec son père Charles, un ancien résistant décoré de la seconde guerre mondiale, communiste comme tout son quartier du nord de la ville, l’Estaque. Révolté par la guerre d’Algérie qu’il ne cautionne pas et au grand désespoir de son père, Charlie déserte l’armée Française. Devenu hors la loi, en rupture avec sa famille et la société, Charlie va passer de la colère à l’action politique, puis de l’action armée au banditisme, dans ce moment particulier de brutalité qu’est la guerre d’Algérie. Avec quelques copains rencontrés aux Jeunesses Communistes, Charlie vole de la nourriture, pille les trains de marchandises, casse les boutiques de luxe d’Aix en Provence, pour redistribuer la marchandise aux plus nécessiteux de son quartier, et au FLN pour soutenir la cause Algérienne. Il y aura de nombreux accrocs avec la police, et des morts de chaque côté. Leur cavalcade se finit par une arrestation militaire alors que Charlie et sa bande célèbrent l’indépendance de l’Algérie. On est en novembre 1963, Charlie part pour 25 ans de prison, il ne reverra jamais son père.