Marie le Floc’h

Après une licence d’Histoire et de sciences politiques Marie Le floc’h entre à l’I.A.D, section réalisation, en Belgique. Elle y réalise deux courts, “Elena” et “Les Herbes bruissent encore”, qui remportent chacun plusieurs prix en festivals. À la sortie de l’école, elle travaille sur plusieurs tournages en assistanat mise en scène et casting sauvage.

En parallèle, l’envie de retourner dans la ville de ses origines pour y faire un film l’amène à faire plusieurs petits boulots, notamment dans une usine à poisson à Lorient, et dans un C.A.D.A, des expériences qui seront le point de départ de son dernier court-métrage, “Je serai parmi les amandiers”, notamment sélectionné à Rotterdam, Clermont Ferrand, Palm Spring, et qui remporte, entre autres, le Grand Prix au Cinemed.

En 2021, elle a participé à la Sélection Annuelle du Groupe Ouest pour le développement de son premier long-métrage.

Il y a une sorte d'investissement, de générosité dans chaque projet [de la part des scénaristes-consultants], qui permet à la fois de se sentir guidée avec leurs idées, mais aussi leur expérience, leur propre vision du projet, et en même temps ils et elles sont vraiment être à l'écoute de ce que nous on a envie de faire, de ce qui nous tient vraiment à cœur... et de le protéger.
Marie le Floc'h

Auteure-réalisatrice

© Brigitte Bouillot
© Brigitte Bouillot
Marie le Floc'h (à gauche) en session de travail avec les scénaristes-consultants Marcel Beaulieu et Claire Barrée, ainsi que la productrice Pauline Seigland (à droite). © Brigitte Bouillot
À gauche, Çağla Zencirci, au centre Marie le Floc'h et à droite Marina Ziolkowski. © Brigitte Bouillot
© Brigitte Bouillot
© Brigitte Bouillot

Les Exilés meurent aussi d’amour

Sélection Annuelle 2021

Wael est exilé à Lorient avec Reem, sa fille de 15 ans, depuis l’arrestation et l’emprisonnement de Sousan, sa femme, une grande actrice très engagée dans la révolution syrienne. Fileteur au port de Keroman, sa vie est malgré tout restée en suspens, car pendant ces six années, il n’a reculé devant rien pour la retrouver. Lorsqu’il y parvient enfin, c’est comme s’il s’agissait de sa propre libération. Mais dans ce Lorient trop calme pour elle et ce quotidien aux antipodes de l’idéal brûlant qu’elle a porté pendant des années, et qui aura marqué autant son âme que son corps, Sousan doit faire face à une perte de sens et de statut. Bien plus qu’un tiraillement entre une vie de famille pour laquelle elle porte une tendresse évidente et sa cause, elle ne retrouve pas son « âme » dans ce quotidien là. Wael, face à une possible séparation avec une femme autour de laquelle il aura reconstruit son identité, s’agrippe, avec toutes les armes qu’il a.