Chien de la casse

En mars 2017, débarquait au Groupe Ouest, au sein de la Sélection Annuelle, un cinéaste hors norme. C’était Jean-Baptiste Durand. Son parcours aux Beaux-Arts de Montpellier, son adolescence vibrante entre littérature et terrains de foot de l’arrière-pays occitan, et puis son regard patient, tendre et entêté sur les êtres, faisaient déjà de lui une boule d’instinct passionnante à voir travailler, imaginer, construire.

Mais depuis, au fil des années de préparation de son premier opus, entouré d’une équipe de fidèles aussi mordants que lui, Jean-Baptiste s’est mué en chef d’orchestre, réjouissant dans sa manière de fabriquer de la vie avec ses comédiens, dans sa manière d’associer les couleurs, de composer avec les décors et les cadres.

Vous l’aurez compris, la sortie en salle en 2023 du premier long-métrage de Jean-Baptiste Durand, « Chien de la casse », est un moment de fierté rare. Qu’un tel cinéma émerge de la ruralité, sans le moindre effet de carte postale, c’est une nouvelle d’une joyeuseté savoureuse !

Synopsis

Dog et Mirales, amis d’enfance, vivent dans un petit village du sud de la France et passent la majeure partie de leurs journées à traîner. Pour tuer le temps, Mirales a pris l’habitude de taquiner Dog, plus que de raison. Mais cet automne là, Dog retrouve Elsa avec laquelle il vit une histoire d’amour. Alors que la jalousie ronge peu à peu Mirales, la distance qui s’installe entre eux va leur permettre de grandir et de trouver leur place.